Le petit parisien

    

    Ce journal a eu une vie exceptionnelle. Voici une partie de l'article qui lui est consacrée sur Wikipedia

"Le Petit Parisien est un ancien journal français qui a existé de 1876 à 1944 et fut l'un des principaux journaux sous la Troisième République

Le journal est fondé par Louis Andrieux, député radical et procureur de la République, le 15 octobre 1876 avec Jules Roche, un ancien confrère d'Andrieux au barreau, comme rédacteur en chef. Le Petit Parisien' est à ses débuts plutôt de tendance anticléricale et radicale(gauche). Il devient assez rapidement populaire. En 1884, Jean Dupuy en devient le propriétaire. Dès lors pendant plusieurs décennies, la famille Dupuy jouera, à travers Le Petit Parisien, un rôle politique important en France. Le journal, sous son impulsion et avec un positionnement politique plus modéré, atteindra une très grande diffusion avec un million d'exemplaires vendus à travers la France dès 1900, puis plus de deux millions à la fin de la Première Guerre mondiale, alors le tirage le plus élevé au monde. Mais en 1944, à la Libération, le journal, transformé pendant l'Occupation par le gouvernement militaire allemand en organe de propagande, est suspendu et Pierre Dupuy, qui a succédé à son père à la direction du journal, est accusé de collaboration(il sera acquitté). Le Petit Parisien ne s'en relèvera pas et sa place sera alors prise par le nouveau Parisien libéré(actuel Parisien) et l’Humanité."

La suite de l'article se trouve à cette adresse: 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_Parisien

    Le rayonnement de ce journal est tel qu'une chanson lui est consacrée à son apogée. Cette chanson fut interprétée par mon père dès son plus jeune âge et, devant le succès de son interprétation, il n'hésita pas, pour rallonger la sauce, à inventer des couplets au fil des années. Il l'interprétait (je devrais même dire" la  jouait") dans toutes les occasions. C'était, jusqu'à ce qu'il redécouvre "Ouvre la fenêtre" de Georges Milton, sa chanson préférée et celle de tout son auditoire qui lui réclamait à chaque occasion notamment tous ses amis du camping GCU de La Roche Posay . 

    Le hasard fit que, vidant le grenier d'une vieille tante, les Lebas, famille bien connue des campeurs qui fréquentaient La Roche Posay en 1990, trouvèrent un exemplaire de ce journal : il servait de protection à une assiette. Ils le défroissèrent donc le mieux qu'ils purent pour le lui offrir le 14 juillet suivant (tous les 14 juillet étaient jour de grande fête au camping: un barbecue géant réunissait tous les campeurs et, toute la journée se passait ainsi à chanter et raconter des histoires). 

    Un second hasard fit qu'un encadreur se trouvait à l'entrée de La Roche Posay : c'est la seule année, et là, je cite ma mère, où on le vit. Les Lebas ne ratèrent donc pas l'occasion et lui firent encadrer: encadrement qui figure en bonne place dans la salle de séjour de mes parents depuis 1990.

    C'est donc cet exemplaire photographié (ce qui explique la légère déformation) qui commence cette page. Marcel et Bernadette Lebas avaient également inscrit, au dos du cadre, une dédicace que vous pouvez lire ci-dessous

Deux versions de cette chanson sont enregistrées: la première a capella, la seconde accompagnée à la guitare par son ami Roger Rouyer

Pour obtenir les paroles, cliquer ici

J'ai découvert des paroles différentes sur un autre site. 

Pour lire la partition musicale de cette chanson écrite de sa main, cliquez ici

 

 

Retour à la page d'accueil

Se diriger vers ses autres chansons